Suite aux pics de pollution qui ont frappé Paris, Grenoble, Lille ou encore Marseille, une des préoccupations des français est d’améliorer la qualité de l’air dans toutes les zones urbaines à forte densité. Le réseau de transport automobile est la principale cause de dégradation de la qualité de l’air en ville. Il est donc important d’accompagner la réduction de l’usage de la voiture en zone urbaine. Pour favoriser l’utilisation d’autre type de moyen de transport que la voiture, il est nécessaire de mettre en cohérence l’offre de transports en commun, la gestion des accessibilités routières et l’articulation entre l’urbanisation et l’offre de transports publics.
Cependant, quand le développement urbain se fait autour des rocades routières, il ne suffit pas d’accroître l’offre de transports en commun et de réglementer le stationnement pour susciter des transferts d’usage de l’automobile vers les transports publics. Il est donc important de raisonner par étape pour que cette limitation ne se fasse pas au détriment des usagers. Au contraire, l’objectif est à la fois d’offrir un nouveau service de transport plus agréable, moins stressant et plus fiable que la voiture, mais aussi de recentrer la ville autour du piéton.